Nous tenons à vous faire part du message de Luc GATEAU, président de l'UNAPEI.
Bonjour à toutes et tous, À la suite des propos d’Éric Zemmour* sur l’accueil des élèves en situation de handicap et au débat qui a suivi, l’Unapei :
• a réagi sur les réseaux sociaux
• lance ce jour dans les médias sa campagne #urgencehandicap via un communiqué de presse La campagne #urgencehandicap sera, comme indiqué dernièrement, lancée dans le grand public, ce jeudi 20 janvier.
Pour l’Unapei, la situation des élèves en situation de handicap n’est pas la polémique d’un jour. Des milliers d’enfants continuent de voir leur droit à l’éducation ignoré, quel que soit leur lieu de scolarisation.
La scolarisation est un droit pour tous les élèves. Il nécessite cependant des moyens humains et financiers. La question de la place des élèves en situation de handicap à l'école pose plus largement celle de la citoyenneté, de la participation sociale, et de la société dans laquelle nous voulons vivre.
L’Unapei militant, depuis 60 ans, pour une société ouverte à tous, qui scolarise tout un chacun. Dans cette perspective, l’Unapei rejette toute discrimination envers les élèves en situation de handicap et demande des engagements concrets à tous les candidats aux élections présidentielles en faveur d’une société ouverte à tous.
Ses demandes :
Je vous engage à relayer, dès à présent, les communications de notre réseau sur vos réseaux sociaux, afin de nous faire entendre.
Bien à vous,
Luc Gateau
Président de l’Unapei
Propos d’Éric Zemmour : « Je pense qu’il faut des établissements spécialisés. Je pense que, sauf les gens qui sont légèrement handicapés, évidemment qu’ils peuvent rentrer dans la classe […] Pour le reste, oui, je pense que l'obsession de l'inclusion est une mauvaise manière faite aux autres enfants et à ces enfants-là, qui sont, les pauvres, complètement dépassés par les autres enfants. Donc je pense qu'il faut des enseignants spécialisés qui s'en occupent. » puis « il y a des cas où le fait de les mettre dans un établissement ordinaire est une bonne chose car ça leur permet de progresser, de se socialiser. Et puis il y a d’autres cas, réels, plus nombreux qu’on ne le dit où c’est une souffrance pour ces enfants »)