lundi 29 avril 2024

Grâce à l’Opération Brioches, l’association Les Papillons Blancs de Lille finance des ateliers d'expression corporelle & de danse pour aider les proches aidants de personne en situation de handicap

 

Grâce aux fonds collectés pendant l’Opération Brioches, l’association Les Papillons Blancs de Lille finance des actions en matière d’aide aux proches aidants de personnes en situation de handicap.

Face à l’ampleur des besoins de soutien et de répit, un dispositif d’aide aux aidants a été créé en 2019. L’association propose un accompagnement personnalisé, un soutien, des conseils ainsi que du répit, des solutions permettant notamment aux proches aidants de souffler, se reposer ou encore dégager du temps pour eux. Les ateliers d’expression corporelle et de danse sont proposés dans ce cadre.

Le principe : des duos (proche aidant et proche aidé) se retrouvent lors de moments de partage en travaillant autour de l’expression de soi. Les ateliers favorisent la sensorialité et l’écoute, valorisent l’expression corporelle et la communication, soutiennent les compétences et la créativité de chacun, permettent de se détendre et de créer à son propre rythme.

Ils sont animés par l’association Les Duos Potentiels qui propose « la danse comme révélateur d'une complicité extraordinaire et sensible, une invitation à partager un moment de plaisir et de bien-être par la danse ».

Emilie Libar a participé aux ateliers avec sa fille Zohé, 9 ans : « C’était chouette de partager des moments différents avec Zohé, de faire des choses que nous ne faisons pas en tant que parent : dessiner le chemin corporel de l’autre allongée sur le sol, par exemple. Certains moments nous ont inspiré des activités à la maison, pendant le confinement notamment. Les ateliers mêlent danse, relaxation, yoga, sensoriel… Ils sont enrichissants et ont le gros avantage d’être adaptés à nos enfants en situation de handicap. Nous partions apaisées et Zohé ne voulait plus partir ! »

Les ateliers d’expression corporelle et de danse ont démarré début 2020 et ont dû s’arrêter à cause de la crise sanitaire. 4 séances sur 10 ont eu lieu.
Les ateliers reprendront au printemps 2021.

Pour soutenir d’autres projets près de chez vous, vous pouvez participer à l’Opération brioches (retrouvez la liste des associations participantes ici) ou agir avec l’Unapei en faisant un don ou en devenant bénévole.

 

photo prise avant la crise sanitaire du covid-19

 

Opération brioches : du 12 au 18 octobre les associations Unapei se mobilisent

 
 
 
 
 
 
 
Malgré le contexte de la crise sanitaire, près d’une centaine d’associations du réseau Unapei vous donnent rendez-vous du 12 au 18 octobre.
 

Cette année encore, elles proposeront à leurs publics d’acheter les fameuses brioches pour financer des projets pour les personnes en situation de handicap qu’elles accompagnent.
Que ce soit sur les lieux publics ou en vente directe, les associations ont imaginé toutes sortes de dispositifs pour honorer ce rendez-vous annuel et garantir la sécurité de chacun avec  le respect des gestes barrière.

Vacances adaptées, aide aux familles, achats de matériels ludo-éducatifs, … les projets ne manquent pas !
 
Pour soutenir l’association près de chez vous, consultez la liste des associations participantes.

A une semaine de la rentrée, une association alerte sur les conditions d’insertion des élèves handicapés

D’après l’association, « des milliers d’enfants » handicapés sont toujours exclus du système scolaire, et la crise sanitaire aggrave la situation.

En février dernier, lors d’une conférence dédiée au handicap à l’Élysée, le président Emmanuel Macron avait fixé pour objectif qu’il n’y ait plus « aucun enfant sans solution de scolarisation » en septembre. « Il faut ouvrir les yeux : l’engagement ne sera pas tenu », affirme au regard de cette déclaration l’Unapei, qui s’insurge notamment contre les accueils à temps partiel ou la scolarisation à distance, faute d’autres solutions.

Des aidants « plus épuisés que jamais »

Cody, 10 ans, et Axel, 12 ans, deux frères autistes, attendent depuis des années une place en institut médico-éducatif (IME). Il y a deux ans, leurs parents ont même déménagé de l’Aube à l’Essonne, pensant augmenter leurs chances de décrocher une place. Mais pour le moment, toujours rien : en cette rentrée 2020, ils ne seront scolarisés que douze heures par semaine pour l’un, et neuf heures pour l’autre.Pour Luc Gateau, le président de l’Unapei cité dans un communiqué, « ces témoignages ne sont que la partie émergée de l’iceberg ». Après la « période éreintante » de la crise du Covid-19, qui a mis en lumière les contraintes que présente l’école à la maison, « les aidants familiaux sont, plus que jamais, épuisés » et les enfants handicapés « se sentent en rupture totale avec le reste de la société », déplore Luc Gateau.

Ce mercredi 26 août, la secrétaire d’Etat chargé des personnes handicapées, Sophie Cluzel, doit présenter aux côtés du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer le détail des dispositifs mis en place en cette rentrée en vue d’une école « inclusive ».

Tribune pour une meilleure reconnaissance des professionnels du médico-social

Je vous informe qu’une tribune intitulée « Pour que nos mercis intimes du quotidien deviennent visibles et tangibles » va paraitre ce dimanche 24 mai dans le quotidien national Le Parisien – Aujourd’hui en France.

Soutenus par 60 personnalités solidaires, nous demandons au gouvernement que les professionnels du secteur médico-social reçoivent la même reconnaissance que l’ensemble des personnels de soins.

En effet, si les familles ont été mises à forte contribution, depuis le début de la crise sanitaire du Covid, ces professionnels ont pour beaucoup fait la preuve de leur engagement, permettant de maintenir les accompagnements, les liens sociaux et évitant ainsi d’aggraver certaines situations. 

Au-delà d’une prime exceptionnelle, nous demandons qu’ils soient reconnus par une valorisation globale de leurs métiers et de leurs salaires, à la hauteur de leur mobilisation et de leur rôle dans la société. A travers eux, c’est aussi la place de nos associations dans le paysage de la solidarité française qui se joue.

Nous vous invitons donc à relayer massivement cette tribune dès sa parution, ce dimanche, sur vos sites internet, réseaux sociaux, mais aussi au sein de vos établissements et services pour la rendre visible de l’ensemble des professionnels de vos associations.
Nous sommes #aveceux comme ils sont #avecnous !
 

Nous remercions les associations qui ont sollicité les personnalités de leurs réseaux pour rendre cet appel collectif et lui donner la portée sociétale légitime.
 

Assouplissements des sorties des personnes en situation de handicap

 

Assouplissements des sorties des personnes

en situation de handicap

Covid-19

 

Le 2 avril 2020, le Président de la République a annoncé que les conditions de sortie pour les

personnes en situation de handicap et leur accompagnant sont désormais assouplies.

Cet assouplissement doit s’accompagner d’un strict respect des gestes barrière impératifs pour la

sécurité sanitaire de tous.

• Pour les personnes en situation de handicap domiciliées chez elles, leurs parents ou leurs

proches : leurs sorties, soit seules soit accompagnées, en voiture ou non, ne sont pas limitées à

1H, ni contraintes à 1Km du domicile -pour permettre notamment d’aller dans un lieu de

dépaysement-, ni régulées dans leur fréquence et leur objet, dès lors que la personne ou son

accompagnant justifie aux forces de l’ordre d’un document attestant de la situation particulière de

handicap.

• S’agissant des déplacements d’un tiers professionnel ou non pour la prise en charge de

personnes en situation de handicap : ce déplacement entre dans le cadre des déplacements pour

assistance à personnes vulnérables, sans condition de durée ou de distance.

Attention : cette mesure ne fait pas l’objet d’une attestation dédiée, mais consigne est

donnée aux préfets et aux forces de l’ordre d’une prise en compte spécifique. Il faut donc

toujours pour autant remplir et avoir l’attestation habituelle dérogatoire de déplacement.

Qui peut bénéficier de l’assouplissement des règles de sortie ? 

Cet assouplissement vise « toutes les personnes handicapées qui rencontrent une aggravation de

leurs troubles du fait du confinement », a clarifié Claire Compagnon, la déléguée interministérielle à

l’autisme et aux troubles du neuro-développement lors d’un Facebook live.

Cela concerne donc principalement certaines personnes atteintes de troubles du spectre de l’autisme,

de troubles psychiques, de déficiences intellectuelles et de déficit de l’attention avec ou sans

hyperactivité. En clair, une personne ayant un handicap moteur sans troubles associés aggravés par

le confinement ne rentre pas dans ce champ.

« Nous appelons à la raison et à l’auto-discipline, précise à Faire-face.fr le cabinet de Sophie Cluzel, la

secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Il ne faut pas que les personnes handicapées

se mettent toutes à sortir de chez elles. »

 

L’assouplissement est vraiment réservé à celles qui ont un besoin impératif d’aller dehors en raison de

leurs troubles. « Si cette règle de bon sens n’est pas respectée, l’assouplissement pourrait être remis

en cause. » Ce qui pénaliserait celles qui ne sont pas en capacité de supporter le confinement. 

En quoi consiste cet assouplissement ?

« Les sorties des personnes autistes, soit seules soit accompagnées, en voiture ou non, ne sont pas

limitées à 1 heure. Ni contraintes à 1 km du domicile. Ni régulées dans leur fréquence et leur objet »,

indique le secrétariat d’État chargé des personnes handicapées, dans son communiqué. Vous

pouvez donc aller dans la forêt la plus proche. Faire le tour du périphérique en voiture. Ou bien encore

arpenter la grande rue du village. Seul ou accompagné par un proche.

Cela vaut-il aussi pour les établissements ?

Oui, un salarié pourra accompagner les résidents ayant un besoin impérieux de sortir, a précisé

Sophie Cluzel lors du Facebook live. Un par un.

LIRE AUSSI

[FAQ] 8 handicap et coronavirus : « Puis-je arrêter de travailler pour ne pas prendre le risque de

contaminer mon proche à la santé fragile ? »

Faut-il une attestation spéciale ?

Non, contrairement à ce qu’avait indiqué Emmanuel Macron, il n’y pas d’attestation spécialement faite

pour les personnes handicapées. Il faut par contre sortir avec l’habituelle attestation de déplacement

dérogatoire  ou sa version facile à lire ou à comprendre. L’accompagnateur doit cocher la case

assistance aux personnes vulnérables. Cette dernière cochera la case déplacements brefs, dans la

limite d’une heure quotidienne.

Comment justifier de mon handicap ?

Sortez avec :

 une notification de droits de la MDPH,

 ou une carte d’invalidité,

 ou une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé,

 ou une copie du projet personnalisé de scolarisation (PPS) ou du projet

d’accompagnement personnalisé (PAP),

 ou bien encore d’un certificat médical justifiant le besoin de sortir,

 ou tout autre document attestant de votre handicap.

Les forces de l’ordre ne risquent-elles pas de me verbaliser ?

Sophie Cluzel et Claire Compagnon assurent que policiers et gendarmes ont reçu des instructions.

Vous avez écopé d’une amende avant même l’assouplissement, parce que vous étiez sorti avec votre

enfant/proche autiste ? N’hésitez pas à la contester.

Puis-je aller partout ? 

Vous pouvez vous rendre dans tous les lieux ouverts au public. Donc, vous ne pourrez pas aller vous

promener sur une plage ou dans une forêt fermée par arrêté.

FONDS D’URGENCE COVID-19 / HANDICAP : TOUS UNIS ET SOLIDAIRES

Pour faire face aux difficultés que vous rencontrez au quotidien dans cette crise sanitaire sans précédent, nous avons décidé de lancer un appel à la générosité publique au niveau national. Il vise à fournir aux professionnels des établissements et services du Mouvement du matériel de protection adapté, aider les personnes handicapées et les familles qui vivent des situation dramatiques et soutenir les travailleurs sociaux, soignants et bénévoles de nos associations qui sont mobilisés. Selon les montants collectés, ils seront utilisés pendant et à l’issue de cette crise.
 
Pour que cet appel aux dons soit un succès et que les difficultés rencontrées par les personnes handicapées, les familles et nos associations soient davantage entendues, nous avons besoin de vous :
 
Vous remerciant pour votre mobilisation, nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de nos sincères salutations.
 

FONDS D’URGENCE COVID-19 
HANDICAP : TOUS UNIS ET SOLIDAIRES

Le Mouvement Unapei unit ses forces pour faire face à la situation dramatique subie par les personnes handicapées, les familles et les professionnels du secteur médico-social. Les personnes handicapées, déjà vulnérables avant cette crise sanitaire, ne sont aujourd’hui pas considérées comme prioritaires. Les professionnels du secteur médico-social se mobilisent dans l’ombre alors même qu’ils font face à un véritable manque de moyens. Face aux cas de contamination et aux décès qui augmentent chaque jour, nous devons agir tous ensemble et nous avons besoin de vous. 
Je donne au Fonds d'urgence
Aujourd’hui, près de 95 000 professionnels du Mouvement Unapei, soignants, encadrants, éducateurs, mandataires judiciaires… accompagnent sans relâche des personnes handicapées en établissements et à domicile. Avec les dizaines de milliers de bénévoles de l’Unapei, il apportent aussi des soutiens indispensables aux familles. Tous sont unis et solidaires. Tous sont plus que jamais mobilisés malgré des moyens insuffisants, en prenant souvent des risques.
 
Fournir du matériel de protection adapté aux professionnels du médico-social
Les établissements pour personnes handicapées et les professionnels ne sont malheureusement pas considérés comme prioritaires pour le matériel de protection. Pourtant les besoins sont criants pour protéger les personnes handicapées comme les professionnels. Vos dons permettront à l’Unapei de:
  • Se doter de masques de protection et de les distribuer aux établissements et services de l’Unapei qui en sont dépourvus
  • Fournir du gel hydroalcoolique, des blouses et sur-blouses  lorsque les professionnels en manquent
  • Appuyer les ESAT et Entreprises Adaptées qui souhaitent fabriquer du gel et des masques partout en France 

Aider les personnes handicapées et les familles qui vivent des situations dramatiques
Les associations de l’Unapei reçoivent des témoignages désespérés de parents d’enfants handicapés. Leur sentiment est celui de l’abandon ! Les associations, les bénévoles et les professionnels font leur possible pour leur venir en aide, mais nous refusons que les personnes handicapées et les familles soient sacrifiées !
  • Renforcer les dispositifs de soutien mis en œuvre sur tous les territoires pour les familles 
  • Favoriser la communication entre les familles et leurs proches en établissement en déployant en urgence des solutions numériques 
  • Anticiper dès à présent les solutions de répit qui sont d'ores et déjà nécessaires aux familles et le seront à l’issue de la crise sanitaire
  • Accompagner le deuil des familles

Soutenir les travailleurs sociaux, soignants et bénévoles mobilisés
Les établissements accompagnant des personnes handicapées sont loin d’être épargnés par le Covid-19. Le nombre de cas ne cesse d’augmenter et les décès également. N’étant pas prioritaires, les personnes handicapées ne sont pas acceptées dans les structures hospitalières et les professionnels sont dans l’obligation de s’improviser professionnels de soins palliatifs, avec peu de support des équipes mobiles à distance. Avec vos dons, nous souhaitons mettre en place une cellule psychologique pour venir en soutien aux professionnels à l’issue de cette crise sanitaire.

Chaque jour, l’Unapei se mobilise pour alerter les pouvoirs publics sur la situation vécue par les personnes handicapées, les familles et les professionnels de l’Unapei. Nous refusons qu’ils soient abandonnés parce qu’ils sont plus vulnérables. Aidez-nous !

 
Je fais un don au Fonds d’urgence de l’Unapei
 

Information Covid-19

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mesures pour les personnes en situation de handicap vivant à domicile et/ou accompagnées en établissement médico-social, dans le cadre de l’épidémie de Covid-19
Paris, le 13 mars 2020

Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, des mesures ont été prises pour protéger les personnes en situation de handicap les plus fragiles, avec la mobilisation de l’ensemble de la solidarité nationale.

Le Gouvernement est totalement mobilisé pour accompagner les personnes en situation de handicap et leurs proches aidants, en s’appuyant sur l’expertise scientifique disponible, et avec la volonté de tenir compte des besoins particuliers.

  1. Les personnes en situation de handicap exposées à des complications de santé et qui vivent à domicile doivent adapter leurs habitudes de vie pour limiter les contacts et les déplacements.

    Une attention toute particulière doit leur être apportée par le maintien voire le renforcement des accompagnement et soins à domicile, autant que de possible.

  2. Un délai de 8 jours maximum est laissé aux externats médico-sociaux accueillant des enfants et des jeunes en situation de handicap pour organiser les conditions du maintien à domicile, avec continuité de l’accompagnement, et garantir aux enfants ne pouvant être pris en charge par les familles des solutions adaptées.

    Ce délai tient à la nécessité d’organiser la continuité des prises en charge en soins et en interventions pour les enfants. Il doit aussi être mobilisé pour bien construire les solutions pour les enfants aux besoins les plus complexes.

    Certaines situations territoriales peuvent néanmoins conduire à une fermeture dès à présent, notamment là où la propagation du virus est déjà très active (« clusters »). Dans ces cas, les fermetures doivent être accompagnées d’une concertation par les organismes gestionnaires avec chacune des familles, afin d’organiser la continuité des soins et la continuité de l’accompagnement des personnes.

    Pour permettre la mise en œuvre de ces orientations, les organismes gestionnaires sont appelés à travailler en pleine coopération sur les territoires, en lien avec les agences régionales de santé.

Les parents qui seraient amenés à garder leur enfant handicapé à domicile, quelle qu’en soit la raison, bénéficieront d’une prise en charge par la Sécurité Sociale des indemnités journalières.

  1. Les internats pour les enfants et adultes fonctionnant 365 jours / 365 sont maintenus ouverts, mais les capacités d’accueil peuvent être adaptées en fonction des besoins, pour tenir compte par exemple du choix des familles d’un retour accompagné à domicile dans la période.

    Des mesures de protection sont prises dans ces établissements et services pour les personnes et pour freiner la propagation du virus :

    • -  Les visites dans les structures accueillant des enfants et des adultes sont suspendues, excepté dans certaines situations particulières pour lesquelles l’absence de lien avec un aidant référent serait particulièrement préjudiciable (risque de décompensation, troubles du comportement...), appréciées par un médecin. Ces visites autorisées à titre exceptionnel devront néanmoins être organisées dans le respect strict des recommandations formulées.

    • -  Dans le même objectif, les sorties le week-end sont suspendues pour à la fois protéger les personnes et limiter les risques d’une diffusion du virus dans le collectif de la structure. Les sorties sont envisageables à titre exceptionnel sous réserve d’un avis médical.

    • -  Tous les efforts seront faits pour organiser les transmissions et mettre en place des moyens de communication quotidien avec les familles, afin qu’elles soient tenues informées de la santé de leur proche.

  2. Les services dans les territoires sont chargés d’organiser, par la mobilisation notamment des capacités d’accueil temporaire dans le médico-social, les cas où un proche aidant serait malade, ou les cas où une personne en situation de handicap vivant seule, dans sa famille, ou dans un habitat partagé, ne disposerait plus d’une continuité d’accompagnement suffisante à son domicile. Les territoiress’organisent pour identifier un numéro d’appel permettant aux personnes concernées de mobiliser les services nécessaires.

  3. En cas de doute dès l’apparition des premiers symptômes, les services de soins, de ville, d’urgence et hospitaliers, sont mobilisés pour prendre en charge les personnes en situation de handicap. Les professionnels médico-sociaux devront être en appui pour accompagner les personnes hospitalisées, notamment polyhandicapées, et les professionnels de santé.

  4. Les professionnels médico-sociaux sont soutenus au vu de l’importance de leur mission. Ils comptent parmi les personnels prioritaires pour la mobilisation de systèmes de gardes d’enfants organisés par l’Education nationale et ses partenaires.

Le Gouvernement remercie l’ensemble des professionnels qui accompagnent au plus près du terrain les personnes fragiles, et nous saluons leur immense engagement dans la gestion de cette crise.

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Portes Ouvertes De La Boutique

Soyez nombreux pour nos portes ouvertes de la boutique de l'ESAT l'Eventail, le samedi 28 Mars 2020. 

 

 

Manifeste pour des politiques communales solidaires et inclusives

Pour accéder directement au lien contenant toutes les informations, cliquez ici ---> LIEN 

Les temps forts de la Conférence nationale du Handicap 2020

 

Le mardi 11 février, 15 ans après la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, nous étions réunis ; présidents d’associations de la sphère du handicap, chefs d’entreprise et élus pour assister à la Conférence Nationale du Handicap. Vous trouverez ci-dessous des éléments clefs de ce rendez-vous : 

Une victoire – La non intégration de l’Allocation Adultes Handicapés au revenu universel d’activité

Fruit d’un combat collectif, orchestré par vos associations sur le territoire (notamment grâce aux courriers envoyés à vos parlementaires) ainsi que par la récente action menée en inter-associatif aux côtés de la Fédération APAJH, l’APF France Handicap, l’Unafam et l’Unapei (départ de la concertation gouvernementale sur le revenu universel d’activité), nous sommes satisfaits que le chef de l’Etat ait assuré que l'allocation versée à 1,2 million de personnes ne sera ni transformée, ni diluée dans le revenu universel d’activité. 

     Vous pouvez, en cliquant ici, consulter l'intervention du Président de la République  
(les déclarations concernant l'AAH se trouvent à 27 min. et 27 sec)

Un défi – Apporter une réponse aux sans solution

Lors de cette CNH, j’ai interpellé les membres du gouvernement sur l’urgence de développer des nouvelles solutions d’accompagnement pour les adultes et les enfants en situation de handicap. J’ai notamment rappelé l’importance de prendre en considération ces milliers de personnes toujours laissées à la charge de leur famille sans aucun accompagnement.  

Vous pouvez, en cliquant sur les liens ci-dessous, consulter le discours du Président de l'Unapei en version vidéo et papier

Le président de la République, Emmanuel Macron, souhaite accélérer le déploiement de solutions adaptées aux personnes ayant les besoins les plus soutenus, et stopper l’exil vers la Belgique.
Un plan de prévention des départs en Belgique devrait permettre la création de 1 000 places dans trois régions prioritaires (Île-de-France, Hauts-de-France, Grand-Est)
. De plus, le Président de la République a annoncé la création de 2 500 places supplémentaires en établissements ou en services pour accompagner les transitions, et garantir le retour vers le milieu spécialisé en cas de nécessité.

Une volonté affichée – L’école pour tous

L'objectif du Président est qu’aucun enfant ne soit laissé sans solution de scolarisation à la rentrée de septembre. Pour répondre à cette ambition, 11.500 postes d'accompagnants supplémentaires devraient être créés d'ici à 2022, s'ajoutant aux 66.000 prévus à la fin de l'année. Des engagements pour lesquels les modes de financement n’ont pas été détaillés. L’Unapei restera très attentive quant à la mise en œuvre de ces annonces, et assurera son rôle de porte-parole de ces enfants et parents notamment grâce au site marentree.org,  

Une signature – La convention d’engagement 

L’Unapei a signé une convention d’engagement quadripartite entre l’Etat, l’Assemblée des Départements de France (ADF), les associations représentatives des personnes en situation de handicap et les organisations du secteur de l’offre d’accompagnement du handicap. Nous resterons vigilants quant à la mise en œuvre des accords de méthode et aux moyens qui seront donnés par les pouvoirs publics, Etat et départements, pour respecter cet engagement. 

L’Unapei assurera avec attention la mise en œuvre de ces annonces, et ne manquera pas de vous tenir informés des suites à envisager.  

 

 

Luc Gateau
Président de l'Unapei 

  

 

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